Hermanos Conde (Felipe V)

Les commencements de cette signature remontent au maître Domingo Esteso, ce luthier est né au Cuenca le 1882.

Après avoir travaillé dans l’atelier de Manuel Ramirez près de luthiers comme Enrique Garcia et Santos Hernandez, c’est jusqu’au 1915 que celui-là décide de s’émanciper et ouvre son atelier à Madrid près de son épouse Nicolasa Salamanca qui l’aidait en vernissant les guitares.

Des années après et en étant déjà un luthier de reconnu prèstige montre les secrets de cet art à ses neveux Faustino et Mariano Conde, qui ont travaillé près de son oncle dans le même atelier jusqu’à sa mort en 1937.

Après la mort de Domingo Esteso les guitares se sont mises à se nommer « Veuve et neveux de Domingo Esteso », et quand celle là était décédée se sont mises à s’appeler « Neveux de Domingo Esteso », pour finir par être « Hermanos Conde sobrinos de Domingo Esteso  » (Frères Conde neveux de Domingo Esteso).

Cette époque a été la plus prolifique de la signature pour les frères puisque la grande majorité de professionnels de l’époque demandaient ses guitares.

En 1960 se généralise la tête de « Media luna » dans les guitares de première et des changements se sont introduits aux plantillas et varetajes intérieurs ainsi que des nouvelles rosaces et mosaïques.

Durant la décennie des soixante-dix sont entrés dans l’atelier les enfants de Mariano, Felipe et de Mariano Conde en se mettant à être Hermanos Conde des successeurs neveux d’Esteso.

En 1980 Mariano Conde décide de s’émanciper et d’ouvrir son propre atelier dans la rue Felipe V près de ses enfants Felipe et Mariano, alors que Faustino Conde reste dans l’atelier de la rue Gravina jusqu’il décède en 1988.

Après le décès de son père en 1989, Felipe et Mariano Conde gardent l’atelier en maintenant la signature le Conde Hermanos, dont la popularité s’étend dans tout le monde.

En 2010 les deux frères décident de se séparer en ouvrant chacun un atelier dans la rue Arrieta (Felipe Conde) et rue Amnistia (Mariano Conde) de Madrid, où ils continuent avec la tradition comme luthiers et avec ses signatures leur propres prénoms.