27 Déc « La Calle más Bonita » : Pedro Javier González nous présente BABIA
Par les temps qui courent, il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver un guitariste qui n’hésite pas à lancer un travail discographique dans lequel la guitare est le seul instrument que nous entendons du premier au dernier titre, sans voix, sans percussions… RIEN d’autre que la voix délicate et magnifique d’une guitare. Un pari très risqué que Pedro Javier González a su relever avec génie et maestria pour donner lieu à un disque très personnel, dans lequel l’artiste se met à nu et s’expose, enveloppé seulement du son de sa guitare.
En espagnol, Estar en Babia signifie être dans la lune, quand l’esprit est ailleurs, à un endroit où il respire libre, où il s’éloigne de la conscience. Babia, c’est la toile blanche qui précède la peinture, le silence duquel émerge la musique que finit par éclater dans des sons de couleurs. Babia, c’est un monologue à six cordes et un puits noir en bois. C’est dans sa simplicité que résident le défi et la récompense, la quête éternelle de la beauté.
Pedro Javier González est un guitariste et compositeur barcelonais qui se distingue par un son limpide, tempéré et mesuré, ainsi que par sa polyvalence musicale qui lui permet de s’adapter à différents genres. La musicalité de Pedro Javier González est vaste, nette, sensible, exigeante et ferme. En définitive, une plaidoirie du bon goût. Au cours de sa carrière, il a publié onze albums et a produit et collaboré avec des artistes de disciplines très variées dans le classique, le flamenco, le jazz et le pop rock, comme Yoshimi Otani, Toti Soler, Feliu Gasull, Victoria de los Ángeles, El último de la fila, Joan Manuel Serrat, Lluis Llach, Maria del Mar Bonet, Manolo García, Paco Ortega, Mónica Molina, Angelo Branduardi, Manolo García ou Roberto Alagna, parmi bien d’autres. Un guitariste possédant une technique impeccable et un goût musical exquis avec lequel nous avons eu la chance de compter pour l’enregistrement de toutes nos guitares.
Si vous voulez mieux connaître le travail de Pedro Javier González, nous vous invitons à visiter son site web www.pedrojaviergonzalez.com
Dans cet enregistrement, le maestro Pedro Javier González nous régale sur le rythme de fandango d’un des titres de son disque, « LA CALLE MÁS BONITA », magistralement accompagné par la percussion de David Domínguez, un véritable maestro du rythme qui a accompagné des artistes de la taille de Chicuelo, Juan Ramón Caro, Montse Cortés, Duquende, Parrita, Alfonso Losa, Javier Colina, Marc Miralta, Carlos
Martín, Perico Sambeat… entre autres. PROFITEZ-EN BIEN !