Lela Soto, José Andrés Cortés y Dani Bonilla: Flamenco Puro en Solera Flamenca


Cette semaine, Solera Flamenca vous présente la voix de Lela Soto accompagnée de la guitare de José Andrés Cortés et la percussion de Dani Bonilla… Une grande production qui nous permettra de profiter du flamenco le plus pur et authentique.

Lela Soto est une des jeunes voix ayant le plus de rayonnement de tout le paysage flamenco actuel. Née à Madrid (1992), elle est l’héritière la plus jeune de l’héritage de la Casa de Los Sordera. Son père, Vicente Soto « Sordera », et sa mère, Luisa Heredia, danseuse, lui ont transmis dès son enfance l’essence et l’amour du flamenco. De plus, Lela est la nièce d’artistes de la taille de José Mercé, José Soto « Sorderita » ou Enrique Soto, du côté de son père, et de Ray Heredia et Enrique de Melchor, du côté de sa mère.

Dès son enfance, elle commence à chanter lors des réunions familiales et autres événements qui montrent déjà son talent inné pour le chant flamenco. En plus de ses racines flamencas orthodoxes, Lela Soto imprègne sa musique d’un flamenco plus innovateur ; dans sa voix, nous pouvons apprécier aussi des influences de jazz, blues, salsa ou R&B, venues d’artistes comme Whitney Houston ou Beyoncé.

Depuis quelques années, Lela Soto a été demandée par certains des artistes les plus importants de notre pays pour des collaborations dans des enregistrements et des tournées, notamment par Alejandro Sanz (enregistrement et tournée No es lo mismo), Pitingo (tournée Soulería), Niña Pastori (enregistrement et tournée de Ámame como soy), entre autres.

José Andrés Cortés, guitariste gitan, est né à Barcelone le 6 août 1981. Il commence sa formation de guitariste flamenco à 12 ans avec des maestros de la taille de Manuel Cañizares et Manuel Granados. Il fait bientôt ses débuts dans les tablaos historiques de Barcelone comme Tablao del Carmen et El Cordobés.

Il a promené son art en Espagne et à l’étranger, dans des pays comme la Chine, le Japon, la Grèce, la Hongrie, l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, et a réalisé récemment une tournée au Mexique et aux USA en tant qu’artiste de la compagnie de Rafael Amargo. Après une expérience intense dans le monde flamenco, il crée sa propre formation musicale, Almacalé, dont il est le directeur musical et le compositeur. Sur son parcours artistique, il a reçu le 1er Prix de la XVe Rencontre nationale de Guitare Flamenca Jeunes Valeurs, le premier prix du prestigieux concours de guitare Niño Ricardo à Murcie et plusieurs prix aux Festival de Las Minas de la Unión ; à peine âgé de 27 ans, il s’est forgé un solide parcours aussi bien en tant que concertiste que dans les compagnies de danses les plus réputées.

Dani Bonilla a grandi entre Fuengirola et Marbella ; il s’agit d’un artiste polyvalent : cantaor et chanteur, compositeur, guitariste, percussionniste… Après une série de concerts dans plusieurs salles d’Andalousie, il part au Japon en tant que cantaor du tablao El Flamenco de Tokyo. Au cours de son séjour, il collabore avec le Ballet National de Tokyo dirigé par Shoji Kojima au Théâtre National de Tokyo.

Il a travaillé avec des artistes de la taille de Miguel Ángel Cortés, Gonzalo Rubalcaba, Rycardo Moreno, Rafael de Utrera, María Terremoto, Arcángel, Alba Molina, Daniel Casares, etc. Comme compositeur, il a écrit pour Amparo Lagares, Sarayma, Lincy Fernández, Manuela Carrasco…

En matière d’enregistrements discographiques, il a participé comme assistant de production et arrangeur d’Amparo Lagares ; il a collaboré comme musicien aux disques de Joselito Acedo (nominé aux Grammys latino), Rycardo Moreno, Fran Cortés, Abel Romano, Sarayma, Esperanza Fernández, Lya, Makarines, Alba Molina, Maleando, Angelita Montoya et Miguel Poveda.

Il fait actuellement partie de la compagnie de Miguel Poveda, Rycardo Moreno, Esperanza Fernández entre autres, tout en poursuivant ses projets comme auteur-compositeur.

Sans plus, nous vous laissons cette soleá por bulerias avec la voix de Lela Soto accompagnée de José Andrés Cortés, avec une guitare du constructeur JERÓNIMO PÉREZ de 2017, et Dani Bonilla à la percussion… Une leçon magistrale de flamenco qui, nous l’espérons, vous plaira autant qu’à nous !!!